Comment savoir qui fait partie d’une SCI ?

Coûts supportés par les partenaires, coûts dépendants du SCI lui-même, honoraires et autres coûts fixes, la création d’une société civile immobilière (SCI) a un coût. Voici ce que vous devez savoir avant de vous lancer dans un tel projet.

Quels sont les coûts supportés par les partenaires qui créent un SCI ?

Les partenaires décidant de créer une société civile immobilière (SCI), seront imposés sur la valeur de leur contribution, comme s’il s’agissait d’une vente. L’impôt s’appliquera à tous les gains en capital générés par la contribution de l’associé à le SCI. En matière de fiscalité, deux cas sont possibles. L’imposition peut être faite en vertu du régime des gains en capital des particuliers, à condition que les biens fassent partie intégrante des actifs de l’associé cédant. En revanche, si la propriété appartient à l’actif de l’entreprise de l’associé (actifs professionnels), l’imposition est effectuée selon le régime des plus-values professionnelles.

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Coûts à prendre en charge par le SCI pour les contributions pures et simples

La mise en place d’un IBS exige que les partenaires apportent des contributions. Ceux-ci peuvent être faits en espèces (en espèces) ou en nature (par exemple, un immeuble). Lorsque ces contributions sont rémunérées par l’attribution des parts du SCI, nous parlons de contributions d’une manière pure et simple. Dans ce cas, l’imposition de ces cotisations peut varier en fonction du régime fiscal de l’associé imposant, du régime fiscal de l’impôt sur le revenu ou des sociétés (SCI) et de la nature du bien apporté. Plus précisément, pour un IBS dépendant du régime de l’impôt sur le revenu (IR), les cotisations sont exonérées. Dans le cas où le SCI est assujetti à l’impôt sur les sociétés (SI), les cotisations en espèces sont exonérées. En revanche, les cotisations en nature d’une personne physique sont imposées au taux de 5 %.

Coûts imputés au SCI pour les contributions à contrepartie

Différents des cotisations pures et simples, les cotisations à contrepartie sont imposées au taux de 5% comme s’il s’agissait de ventes. Les contributions à contrepartie sont désignées comme des contributions lorsqu’un associé de la SCI apporte sa contribution sous forme de biens immobiliers et que le bien a été acquis au moyen d’un prêt non encore entièrement remboursé. Dans ce cas, le partenaire a la possibilité de demander à la société recevant la contribution de prendre en charge le remboursement du prêt. La contribution est ensuite compensée par l’attribution des actions de la SCI, mais aussi par la prise en charge de ce passif (le prêt initial). Notez que si la contribution à contrepartie tient compte d’actifs non homogènes, les partenaires peuvent sélectionner les actifs apportés et s’ils sont inclus ou non dans cette catégorie. En règle générale, les passifs sont imputés sur des biens dont la vente ne porte pas de droits de transfert ou soumis à la TVA, afin de payer un minimum de droits d’immatriculation. C’est le cas pour les bâtiments de moins de cinq ans et les terrains à bâtir.

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Qu’en est-il de la TVA pour la création d’un SCI ?

Lorsque la contribution est un immeuble de moins de cinq ans ou un terrain bâti, les droits d’enregistrement ne s’appliquent pas. D’autre part, la TVA immobilière est due. Cependant, il y a des restrictions à connaître. Dans le cas des terrains à bâtir, le SCI doit s’engager formellement à être soumis à la TVA et à construire dans un délai maximal de quatre ans. En ce qui concerne les bâtiments, il est impératif qu’il s’agit d’un premier transfert depuis leur achèvement.

Dans le cas où le SCI fait le choix de la TVA immobilière, les loyers y sont soumis, et il est possible pour l’entreprise de récupérer la TVA payée au moment de l’acquisition du terrain ou du bâtiment.

Exemption possible des frais d’inscription

Il existe deux possibilités pour une entreprise individuelle transformée en société d’être exemptée des droits d’enregistrement. L’associé contributeur doit s’engager à conserver ses titres pendant au moins trois ans, ou que l’immobilier être contribué conjointement à d’autres éléments du fonds professionnel et être alloué à l’opération. Toutefois, l’exonération des frais d’enregistrement n’est pas applicable dans le cas où l’exploitant décide de séparer l’actif immobilier apporté à son SCI d’un actif professionnel apporté par une société d’exploitation, telle qu’une LLC par exemple.

Honoraires et dépenses diverses pour la création d’un IBS

Lors de la création d’un SCI, les coûts seront engagés au centre des formalités de l’entreprise. Ces taxes comprennent notamment un dépôt et une taxe de publication au BODACC (Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales), d’une valeur d’environ 60 euros. Il est également nécessaire de compter environ 150 euros pour faire publier un avis de constitution dans les colonnes d’un journal d’annonces légales situé dans le département de SCI. Enfin, la création de la société implique le paiement des honoraires d’un notaire ou d’un avocat pour la rédaction des statuts ou l’accomplissement de diverses formalités de constitution. Il n’y a pas de barème de frais juridiques qui réglemente ces frais. Cependant, pour ce dernier, la fourchette de prix est généralement comprise entre 1 500 et 2 500 euros.