La majorité des entreprises commerciales en France ont adopté le statut juridique SARL ou SAS. Choisir entre ces deux régimes juridiques est une question très importante lorsque vous voulez créer une entreprise avec des partenaires. Chacune de ces lois a des particularités essentielles à ne pas éclipser lorsque vous voulez faire un choix judicieux. Afin de vous permettre de faire une comparaison correcte en SARL et SAS et de faire un choix, nous vous présentons un guide complet pour réussir cet exercice.
Plan de l'article
Que devez-vous savoir sur SAS et LLC ?
Avant d’essayer de comparer la SARL et la SAS, il convient de noter que ces articles juridiques correspondent à des sociétés qui peuvent également être constituées par un seul partenaire . Mais dans ce cas, il s’agit d’un EURL ou d’un SASU. Si le projet implique plusieurs associés, le nombre de membres ne peut pas dépasser 100 pour la LLC alors qu’il n’y a pas de limite pour SAS.
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Qu’il s’agisse d’un SARL ou d’un SAS, il n’y a pas de différence dans :
- Le obligation de rédiger les statuts
- La durée de vie de l’entreprise
- L’objet social
- Contributions pour la formation du capital social
- La qualité des membres fondateurs
De même, dans le processus de création d’une entreprise, les formalités sont identiques dans SAS et SARL. Les associés peuvent également décider de ne pas nommer de commissaire aux comptes si chaque contribution en nature n’excède pas 30 000 euros et si le capital social n’est pas principalement constitué d’apports en nature.
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Les différences entre LLC et SAS commencent en ce qui concerne la réglementation des contributions d’un membre fondateur marié sous le régime de la communauté de propriété. Au niveau de la LLC, il est nécessaire d’informer le conjoint et d’obtenir son autorisation. Le conjoint de l’associé a le droit de réclamer la moitié des actions obtenues après l’apport d’un bien commun, à moins qu’il n’y renonce. Au niveau de la SAS, il n’est pas obligatoire d’informer le conjoint ou d’obtenir son autorisation lorsqu’un partenaire marié contribue à un bien commun.
Comment fonctionnent un SARL et un SAS : quelles différences ?
Pour comparer SARL et SAS, il faut d’abord examiner le mode de fonctionnement entre ces deux types d’entreprises. La gestion d’un SAS est en effet beaucoup plus flexible que celle d’un SARL.
Les principes de fonctionnement de la SAS ne sont pas régis par les dispositions légales. Cette situation permet aux associés de décider de l’organisation de la vie de l’entreprise. Ce cadre assez souple peut être considéré comme un avantage ou un désavantage selon la situation. Contrairement au fonctionnement d’une SAS, les règles de vie d’une LLC sont strictement fixées par le Code de Commerce. En conséquence, les partenaires ont considérablement réduit la marge de manœuvre dans la décision de l’organisation de l’entreprise . Ces dispositions peuvent constituer un avantage important puisqu’elles fournissent un cadre sûr aux membres de la société. Cependant, ils peuvent constituer un obstacle pour les partenaires dans la mise en place de leur organisation.
Sur le point de fonctionnement, il est donc assez difficile de déterminer le statut juridique le plus avantageux. Au niveau de la LLC, l’opération est contraignante, mais elle offre une sécurité importante aux partenaires. Quant aux membres fondateurs de la SAS, ils sont plus libres d’organiser la vie de l’entreprise, mais peuvent être exposés à certains risques. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une différence notable, ce qui explique pourquoi le statut juridique SAS est plus choisi pour des projets très importants incluant différents profils de partenaires, tandis que la SARL est plus bénéfique pour les entreprises familiales ou pour celles qui ont 2 ou 3 associés.
Particularités du mode de direction entre SAS et LLC
La LLC doit nécessairement être gérée par un ou plusieurs agents désignés dans les lois ou par une loi distincte. Ces gestionnaires doivent être des personnes physiques.
Quant à la SAS, elle est dirigée par un président qui peut être une personne physique ou morale désignée selon les règles prévues par les statuts et par d’autres organismes qui peuvent avoir été créés par les partenaires.
Il est également important de noter qu’il est possible qu’une LLC soit gérée par plusieurs cadres supérieurs . Ce n’est pas possible dans un SAS, car il ne peut y avoir qu’un seul président. Toutefois, il est possible de nommer plusieurs directeurs généraux et de répartir le pouvoir de représenter la société contre des tiers.
Au niveau de la SAS, les gestionnaires peuvent être affiliés à un « salarié assimilé » à condition qu’ils obtiennent une rémunération sociale. En revanche, le gérant d’une LLC est affilié au régime des « travailleurs indépendants » tant qu’il est majoritaire, qu’il soit rémunéré ou non. Mais dans d’autres cas, il peut être traité comme un employé s’il reçoit une rémunération.
De manière plus simple, la LLC permet au gestionnaire de choisir, dans une certaine mesure, entre le régime social « non salarié » ou celui du gestionnaire salarié assimilé. Alors que le président de la SAS est automatiquement un employé associé.
Le statut de « non-salarié » ou TNS permet à l’entreprise d’obtenir un montant total de cotisations sociales inférieures à celles versées par le gestionnaire de l’employé assimilé et de bénéficier de cotisations relativement faibles dès le début des activités professionnelles. Mais au niveau de la retraite, la protection sociale d’un travailleur indépendant n’est pas aussi efficace que celle d’un travailleur indépendant.
Ces dernières années, les associés de TNS dont la société est assujettie à l’IS doivent nécessairement verser des cotisations sociales sur la part des dividendes dont le montant est supérieur à 10 % de la somme entre le capital social, la prime d’émission et les primes versées au compte courant. Les cadres majoritaires de la LLC sont finalement soumis à des principes plus stricts que les cadres salariés, puisqu’ils ne peuvent bénéficier d’une méthode d’évaluation forfaitaire.
Les différences entre SARL et SAS ne se limitent pas au niveau des éléments. Ces deux lois diffèrent en termes de fiscalité, de contrôle légal des comptes, de lieu des conjoints d’entreprises et de transferts de valeurs mobilières.